L’enquête ouverte par les autorités policières et judiciaires se poursuit 72 heures après l’assassinat de trois jeunes colleurs d’affiches du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP).Les 5 policiers composant la patrouille, ayant appréhendé ces militants non loin du Palais National le 8 mars 2011, ont été placés en isolement, rapporte le porte parole adjoint de la Police, Gary Desrosiers.Il indique que l’inspection générale de la PNH a ouvert une enquête sur ce dossier assurant que les forces de l’ordre n’ont pas le mandat d’exécuter des individus.Il rappelle que même les criminels sont capturés par les policiers et remis aux autorités judiciaires.Les policiers accusés, d’avoir exécuté sommairement les 3 jeunes, sont attachés au commissariat de Port-au-Prince. Après deux jours d’incarcération au commissariat de Port-au-Prince, les policiers incriminés ont été transférés au centre de détention du commissariat de Pétion ville.Patrice Dumont, porte parole de Mirlande Manigat, confirme que ces jeunes militants, Marco, Emmanuel et Sterson, sont des habitués du RDNP.Il confirme que le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince s’est saisi du dossier.M. Dumont ainsi que la candidate à la présidence du RDNP sont dans l’attente des premiers résultats de l’enquête. Exprimant ses préoccupations après cet acte crapuleux, M. Dumont souligne que les jeunes militants portaient des T-shirts de Mirlande Manigat au moment de leur arrestation.Les cadavres des jeunes militants ont été retrouvés à la morgue de l’hôpital de l’UEH confirme le porte parole du RDNP horrifié par les marques de sévices.Ces cadavres étaient hideusement achevés, insiste t-il.Par ailleurs, le Réseau National de Défense des Droits Humains réclame une enquête sérieuse afin de faire la lumière sur ces assassinats. LLM / radio Métropole Haïti
Les policiers accusés d’avoir assassiné 3 militants du RDNP ont été appréhendés
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