Les politiques haitiens apprécient différemment le renversement du Pouvoir de Saddam Hussein

L’Opposition invite le régime lavalas à tirer les leçons de la chute du dictateur Saddam Hussein qui a dirigé d’une main de fer l’Irak pendant plus de 30 ans. Le responsable de la KID, Evans Paul croit que le gouvernement lavalas devrait oeuvrer afin de ne pas connaitre le même sort que celui du régime totalitaire de Bagdad . Tout en maintenant son appui à une mobilisation populaire pour faire partir Aristide, le dirigeant de la Convergence Démocratique fait remarquer que les dictateurs finissent toujours par se faire évincer du pouvoir. Le secrétaire d’Etat à la Communication, Mario Dupuy, apprécie différemment la chute du régime de Saddam Hussein . M. Dupuy note que le régime irakien avait été financé et soutenu par les grandes puissances qui l’ont aujourd’hui lâché. Le secrétaire d’Etat à la Communication déplore le fait que la population irakienne n’ait pas été impliquée directement dans les décisions prises par les forces de la coalition américano-britanique. Mario Dupuy précise qu’il n’y a a aucune comparaison possible entre le gouvernement Lavalas et celui de Saddam Hussein. Le directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile (ISC), le professeur Rosny Desroches, convie les dirigeants haitiens à tirer des enseignements des évèmements déroulés à Bagdad . Selon M. Desroches , la chute de Sadam Hussein démontre que les régimes qui reposent sur la violence n’ont pas d’avenir. Le responsable de l’ISC note aussi des changements importants opérés au niveau des relations internationales aujourd’hui . Haiti est plongée dans une grave crise politique depuis les élections législatives et locales contestées du 21 mai 2000 très largement remportées par le parti au pouvoir , Fanmi Lavalas . Une partie de l’assistance économique internationale est gelée tandis que la violence politique continue. Les Résolutions 806 et 822 adoptées par l’Organisation des Etats Américains ( OEA) pour mettre fin à l’impasse tardent à être appliquées par le régime du président Jean Bertrand Aristide.