Le rassemblement du Groupe des 184 annoncé pour le vendredi 14 novembre 2003 ne laisse pas indifférets les habitants de la capitale . Diverses catégories de la popoulation se déclarent concernées à un dégré ou à un autre par la tenue de cette activité. Deux (2) jours avant l’organisation de la manifestation du Groupe des 184 organisations de la Société Civile au Champ de Mars à Port-au-Prince, les avis des citadins sont partagés. Bon nombre d’entre-eux expriment leur adhésion à ce mouvement projeté pour ce vendredi par le regroupement de la Société Civile qui entend rendre publics une proposition de sortie de crise et son projet de contrat social en vue de permettre au pays de prendre un nouveau départ. Des citoyens avancent que la constitution du pays reconnait à tout regroupement social le droit d’exprimer son opinion sur la situation du pays et d’organiser des sit-in et manifestations. Pour une autre catégorie de citoyens, cette manifestation projetée par le Groupe des 184 n’est pas représentative. Ils indiquent que le regroupement des organisations de la Société Civile ne symbolise pas la majorité. Ce groupe de port-au-princiens soutient que la population a fait son choix en la personne de Jean Bertrand Aristide. A 48 heures de la manifestation, les organisateurs du mouvement se montrent déterminés à gagner les rues pour faire valoir leur point de vue sur la situation du pays. L’un des des entrepreneurs , Charles Baker, invite l’ensemble des citoyens à se prononcer contre l’intolérable et pour un nouveau pays. M. Baker annonce qu’il va suivre le mot d’ordre de la Chambre de Commerce qui a demandé aux entreprises membres de libérer les employés à 11 heures pour permettre à ceux qui le désirent de participer au rassemblement .
Les port-au-princiens se prononcent sur la manifestation du Groupe des 184
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