Les posters des candidats omniprésents dans les rues de Port-au-Prince

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Les candidats sont maintenant en piste avec le coup d’envoi hier de la campagne électorale.Les graffitis sont détrônés dans les différentes artères de la région métropolitaine par des posters et affiches des candidats aux législatives et présidentielles du 28 novembre.Les militants ne renonceront toutefois pas à la stratégie des graffitis qui suscitent certaines réactions négatives des riverains.Les espaces non payées pouvant accueillir les affiches étant réduites, on assistera comme dans les années antérieures à une course contre la montre dans ce domaine.Les pylônes électriques, les murs et même les affiches publicitaires accueilleront des posters.De nombreux candidats à la présidence avaient placé leurs posters dans les rues dès le premier jour de la campagne. C’est le cas de Charles Henry Baker, Jude Célestin, Myrlande Manigat et Jean Henry Céant.Des slogans tels  » Nou bouké pour M. Baker et 100% Ayisyen pour M. Célestin figurent dans les posters des candidats.Il s’agit d’une stratégie visant à contourner l’interdiction de réaliser des meetings durant la première phase de la campagne électorale.Au cours des 20 prochains jours les candidats auront droit à une campagne visuelle.Les rassemblements ne seront pas autorisé en raison de l’incapacité des forces de l’ordre à assurer la sécurité de tous les candidats sur une période de deux mois.Toutefois les candidats pourront intervenir dans les medias afin de présenter leurs projets de société.De nombreux candidats à la présidence participent régulièrement aux émissions de débats organisée par la société civile ou les associations de presse.En outre certaines formations politiques, dont Respè et Ayisyen pou Ayiti, diffusent des spots publicitaires en évitant de solliciter ouvertement le vote des citoyens.Les responsables du CEP espèrent que la campagne électorale se déroulera dans une bonne ambiance.Le vice président de l’organisme électoral, Jean Telev Pierre Toussaint, a exhorté les candidats à ne pas franchir certaines limites même si aucun code de déontologie n’a été signé. LLM / radio Métropole Haïti

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