Les présidents du Parlement estiment que la crise préélectorale perdure

Le président de la chambre basse Levaillant Louis Jeune n’est pas enthousiaste après la désignation de trois nouveaux représentants du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) au Conseil Electoral Permanent (CEP). Qualifiant cette décision de tardive le député Louis Jeune craint qu’elle ne contribue à compliquer la situation.Le député de Desdunes estime qu’à ce stade il faut renvoyer les 6 conseillers électoraux contestés afin que le Parlement puisse designer ses représentants. Le chef de l’Etat doit également reconsidérer les représentants de l’exécutif parce que certains choix ont été contestés, a-t-il ajouté.Interrogé sur le refus des conseillers électoraux en fonction de quitter leurs postes, le président de la chambre basse a ironisé en faisant valoir que ce gouvernement peut continuer à utiliser des sms pour limoger ses personnalités. De son coté, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, déplore que les membres du CSPJ n’aient pas tenu compte pendant qu’il était temps des remarques de plusieurs acteurs politiques et leaders de la société civile. Selon M. Desras d’autres problèmes persistent en ce qui a trait au processus de formation du CEP.Il regrette que le chef de l’Etat ait publiquement affirmé qu’il avait fait le choix des représentants de l’exécutif de manière unilatérale sans consultation avec le conseil des ministres. Cependant le président du Sénat encourage le chef de l’Etat à reprendre le dialogue avec les législateurs afin de trouver un consensus autour de la tenue des élections.Le non respect des échéances électorales conduit à une instabilité politique, prévient M. Desras pour qui les leaders de l’exécutif ont intérêt à réaliser dans le meilleur délai les élections sénatoriales et municipales. LLM / radio Métropole Haïti

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