Les présidents Lula et Bachelet promettent le maintien des troupes en Haïti

Les présidents du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva et du Chili, Michele Bachelet, se sont engagés mardi à Brasilia à maintenir leurs contingents de casques bleus en Haïti. »Nous ne travaillons pas avec des délais mais avec des objectifs. La responsabilité de la communauté internationale ne prend pas fin avec le retrait des troupes », a déclaré Lula lors de la signature d’accords de coopération bilatérale avec Mme Bachelet.Les deux présidents ont annoncé également une réunion de pays donataires le 23 mai prochain à Brasilia pour aider ce pays des Caraïbes. »La réunion des pays donataires d’Haïti, le 23 mai prochain à Brasilia, renforcera notre engagement avec des projets de coopération technique et d’appui institutionnel pour obtenir la réconciliation et la recontruction nationale haïtienne », a ajouté Lula. Il a rappelé que la mission de stabiliation de l’Onu en Haïti (Minustah) était coordonnée par un diplomate chilien sous le commandement d’un général brésilien. Mme Bachelet a insisté quant à elle sur la nécessité de maintenir la présence internationale jusqu’au retour à la normale dans l’île. »Nous ne voulons pas que la force militaire reste indéfiniment mais nous maintiendrons de notre mieux notre effort tant que les autorités démocratiques d’Haïti et l’Onu le demanderont », a affirmé Mme Bachelet en visite officielle de 24h au Brésil.La Minustah a été déployée en Haïti en 2004 poour assurer la transition après la chute du président Jean Bertrand Aristide. En février dernier des élections ont été organisées et remportées par René Préval, un ex-allié d’Arisitide. M. Préval, qui doit être investi en mai, s’est rendu en mars en Argentine, au Brésil et au Chili et a demandé le maintien des troupes en Haïti. « Le président Préval, élu démocratiquement, a demandé notre aide et on ne peut la lui refuser car cela viderait de son contenu notre vocation latino-américaine et caribéenne », a affirmé Mme Bachelet. Elle a estimé que la coopération régionale ouvrait un précédent historique « car nous avons démontré que même dans des circonstances difficiles, nous sommes capables de résoudre nos problèmes avec la coopération de l’Onu sans que l’intervention de quelqu’un d’autre soit nécessaire ». Sources: AFP

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