Les candidats s’évertuent à préparer les éléments de leurs dossiers auprès des institutions telles la Direction Générale des Impôts (DGI), la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et le Service d’Immigration. A la DGI les candidats doivent verser l’intégralité de leurs redevances fiscales pour les 5 dernières années afin d’obtenir un certificat. Certains candidats en conflit avec le fisc sont contraints de verser des indemnités de retard. L’ex député de La Gonâve, Benguens Theus, aujourd’hui candidat au Sénat du Mochrenah, juge que l’état devrait autoriser les candidats à concourir même avec une dette. C’est injuste parce que parfois l’état peut avoir des dettes envers les citoyens, dit-il. Toutefois la majorité des candidats ont estimé que les services fournis par la DGI étaient satisfaisants. L’ex député de Chansolme, Denis Saint Fort, qui veut conserver son siège juge que le service est fluide. A la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) la majorité des candidats affirment être satisfaits du service. Les candidats sollicitent un casier judiciaire indispensable pour être autorisé à concourir lors des prochaines joutes. Cependant certains candidats font remarquer qu’il faut en fait obtenir des récépissés et certificats dans d’autres institutions au préalable avant afin de solliciter le casier judiciaire. Le casier judiciaire permettra au candidat d’obtenir le certificat de bonne vie et mœurs auprès du tribunal de première instance de sa juridiction. Par ailleurs les candidats s’affairent au Service d’Immigration à obtenir un certificat de nationalité. Le décret électoral exige que les citoyens fassent la preuve de leur nationalité haïtienne pour être éligibles au Sénat et à la Chambre des députés. LLM / radio Métropole Haïti
Les prétendants candidats préparent leurs dossiers
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