Le porte-parole de la présidence, Hendell Carré, minimise les déclarations faites par les chefs d’Organisations Populaires (OP) Lavalas. Docteur Carré s’en tient aux propos tenus par le président Jean Bertrand Aristide la semaine dernière à savoir qu’il n’y aurait pas de changement de gouvernement. Hendell Carré soutient que les chefs d’OP Lavalas ont le droit de s’exprimer sur les affaires de l’Etat mais cela doit se faire dans le respect des lois haïtiennes. Le sénateur contesté Gérald Gilles qui figure également sur la longue liste des OP, reconnait le droit des partisans du Pouvoir d’exprimer leur ras-le-bol à propos de la situation générale du pays. M. Gilles croit savoir que ces protestataires ne comprennent pas le sens de la lutte qu’il mène. “ Je suis entré dans la bataille parce que je crois que je peux contribuer à un véritable changement dans ce pays. Je les pardonne car, ils ne comprennent pas le sens de cette lutte”, a déclaré le sénateur Gilles sur les ondes de Radio Métropole. Ces revendications des OP Lavalas qui s’étendent également à des parlementaires interviennent moins d’une semaine après les déclarations du président Aristide sur ce dossier. A son retour d’Afrique du Sud, Jean Bertrand Aristide avait clairement indiqué qu’il ne comptait pas remanier le cabinet ministériel pour le moment. Lors d’un point de presse, le lundi 9 septembre 2002, à Saint-Jean Bosco,les puissants chef d’Organisations Populaires, Paul Raymond et René Civil avaient publié une longue liste de personnalités du régime qui doivent être écartées par le président Aristide et le chef du gouvernement Yvon Neptune. Ils ont cité entre autres, Jean Claude Desgranges, Hendell Carré, Lilas Desquiron, Marie Antoinette Gauthier, Eudes Saint-Preux Craan, Gérald Gilles, Lans Clonès, Prince Pierre Sonson.
Les proches collaborateurs du président Aristide minimisent les attaques lancées contre eux par des membres d’OP Lavalas
Publicité