Les protagonistes manifestent leur volonté de négocier

Le 2 avril dernier le Président de la République Jean Bertrand Aristide a réaffirmé face à la Presse son intention de trouver un accord politique pour mettre fin à la crise. Le président provisoire de l’Opposition Maitre Gérard Gourgues avait quant à lui annoncé la formation d’une Commission de négociations. Mais bien avant, dans les deux (2)camps, on laissait entendre qu’on avait les mains tendues, comme pour signifier une certaine volonté de dialoguer. Mais, dans les faits, où en est-on dans les démarches ? Juste deux (2)semaines depuis que le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de Profession du Sud-Est, Jacques Khawly, avait invité les acteurs politiques à faire preuve d’amour pour le pays. M. Khawly exhortait les protagonistes à apprendre à pardonner pour sauver Haïti. Le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de Profession du Sud-Est est allé plus loin dans ses déclarations pour indiquer qu’il revient au chef de l’Etat Jean Bertrand Aristide en tant qu’acteur principal dans la crise de faire le premier pas. Pierre Emile Rouzier du Centre pour la Libre Entreprise et la Démocratie (CLED) et GUY Alexandre de l’Initiative Démocratique (ID) ont eux aussi tenu le même discours. Le Président de la République jouissant des prérogatives constitutionnelles est tenu de garantir le respect de la Charte Fondamentale et également l’unité de la famille haïtienne. En clair, les signaux d’une véritable négociation doivent partir du président Aristide. Mais, dans l’intervalle, l’émissaire de l’OEA Luigi Einaudi a révèlé la non disposition des protagonistes à engager le dialogue . Ceci dit la résolution de la crise tant souhaité semble ne pas être pour demain. D’autant qu’entre la politique du fait accompli du pouvoir et l’option zéro préconisée par l’Opposition, le fossé s’aggrandit. Texte de Wendell Théodore

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