Les protagonistes sont appelés à trouver un compromis

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La Communauté Internationale tente d’accroitre la pression sur la Fanmi Lavalas et le Groupe de Convergence Démocratique à une semaine du 7 février. Un entretien avec les dirigeants de l’Opposition doit se faire sous peu. Les Etats-Unis, le Canada, la France, l’Argentine , l’Espagne, l’Allemagne et le Chili souhaitent une solution urgente à la crise sous les auspices de la Commission de Facilitation de la Société Civile. « On a grand hate que tout se règle. Des millions de personnes attendent que la situation se stabilise » a notamment déclaré l’ambassadeur du Canada à Port-au-Prince, Gilles Bernier. Toutefois, le diplomate canadien précise qu’il revient aux haïtiens de trouver la meilleure formule pour sortir de cette crise. M. Bernier insiste sur la nécessité pour les protagonistes de trouver un compromis afin de relancer la vie écomnomique et sociale en Haïti. L’ambassadeur Gilles Bernier a apporté son soutien à l’initiative de la Commission de Facilitation de la Société Civile qui cherche à réunir autour d’une même table tous les acteurs impliqués dans la crise afin de sortir le pays de l’impasse. Les travaux de la Commission de Facilitation débutent officiellement ce jeudi 1er février. Les membres de cette commission doivent rencontrer le président René Préval, les dirigeants de la Fanmi Lavalas et les leaders du Groupe de Convergence Démocratique. Une dizaine de partis politiques se proposent de participer à la démarche de la Société Civile pour tenter de débloquer la crise. Dans une lettre adressée à la Commission de Facilitation, ces organisations politiques dont le PAIN et le MKN dénoncent leur mise à l’écart dans ce processus de dialogue.

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