La Presse Canadienne rapporte ce jeudi les déclarations du commissaire de la police des Nations-Unies, Graham Muir, qui a affirmé au réseau C-T-V que le missionnaire canadien enlevé en Haiti ,Ed Hughes, se porte bien.Hughes, originaire d’Hamilton, en Ontario, a été kidnappé à l’orphelinat qu’il dirige en périphérie de Port-au-Prince le dimanche 18 juin 2006. Le commissaire Muir a indiqué que des communications ont été établies avec les ravisseurs. Il ajoute que ce genre d’enlèvement n’est pas inhabituel en Haiti. Il y a quelques mois, les enlèvements se chiffraient d’ailleurs par centaines en Haïti mais leur nombre a beaucoup diminué, selon le commissaire. Graham Muir s’est dit modérément optimiste de voir celui-ci se terminer paisiblement, notant que les autorités ont l’habitude de retrouver les victimes d’enlèvement après le paiement d’une rançon. Ces crimes sont d’ailleurs motivés strictement par l’appât du gain précise le commissaire de la UNPOL.Les ravisseurs du missionnaire canadien exigent 45 000 dollars américain de rançon pour le remettre en liberté, sans quoi ils menacent de le tuer, a indiqué un proche mercredi, alors que les autorités s’efforçaient d’obtenir sa libération. Policiers et représentants des Nations unies tentaient, avec l’aide d’un médiateur haïtien, de négocier la libération du Canadien mais leurs efforts n’ont encore donné aucun résultat, a indiqué Nelson Ryman, codirecteur, avec M. Hughes, de l’orphelinat Tytoo Gardens. » Le médiateur a demandé aux ravisseurs pourquoi ils avaient fait cela à un homme qui essaie seulement d’aider leur pays; ils ont répliqué qu’il n’avait pas encore été blessé, mais que s’ils ne recevaient pas l’argent, ils le tueraient », a dit M. Ryman de sa maison de Tampa, en Floride.
Les ravisseurs d’Ed Hughes réclament 45 000 dollars de rançon
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