Les recherches pétrolières bientôt relancées en Haïti

Le directeur du Bureau des Mines et de l’Energie (BME), Dieuseul Anglade, refuse d’utiliser le concept  » gisement » en ce qui a trait aux forages réalisés dans plusieurs régions dont la plaine du cul-de-sac et le plateau central. » On a retrouvé des indices qui permettent de continuer les recherches « , dit-il soulignant que 11 forages avaient été réalisés par des compagnies telle la Atlantic Refining Company en 1950.Toutefois il admet que les critères de rentabilité ont beaucoup évolués ces dernières années. » A l’époque le baril de pétrole coûtait 15 dollars et aujourd’hui il dépasse les 140 dollars « , explique t-il.Actuellement la société Geo-explorer a déjà négocié un contrat avec le BME et le dossier a été soumis au ministère des Travaux Publics révèle M. Anglade précisant que trois autres compagnies ont également formulé des demandes. » Les compagnies doivent démontrer l’existence des réserves et ensuite exploiter ces gisements », explique M. Anglade faisant remarquer qu’il existe des risques dans l’exploitation.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour  » de radio Métropole Dieuseul Anglade a indiqué que le type de contrat retenu est celui du partage de la production. » La compagnie en question absorbe tous les frais de recherche et dès qu’il y a preuve de l’existence de gisement elle recouvre tous ces frais et les bénéfices sont partagées entre l’état et la compagnie », ajoute t-il.Interrogé sur le délai pour le lancement des travaux de recherches, le directeur du bureau des mines soutient que le gouvernement et le parlement doivent édicter une loi de sanction à cet effet. Répondant à une question sur les causes de la lenteur du processus, il indique que d’une part les dossiers nécessitent une analyse approfondie et d’autre part le gouvernement démissionnaire ne peut que liquider les affaires courantes.En ce qui a trait aux obstacles à l’exploitation de ces réserves pétrolières, M. Anglade réfute l’argument qui veut que ceux-ci appartiennent aux réserves stratégiques d’une puissance étrangère. » Personne ne nous a empêché de continuer les recherches, il s’agit de déclaration politiques « , juge M. Anglade qui reste optimiste quand aux résultats des recherches.

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