Les sénateurs de la majorité pressent le chef de l’état Jocelerme Privert à assumer ses responsabilités en poursuivant sa mission d’organiser des élections. Les sénateurs Nenel Cassy, Evaliere Beauplan et Antonio Cheramy ont insisté sur la légitimité du président provisoire à poursuivre le processus électoral en dépit de l’incapacité du Parlement à se prononcer. L’assemblée nationale a failli à sa mission la nation ne peut en faire les frais, a lancé le président du bloc majoritaire au Sénat, Nenel Cassy qui ne décolère pas en raison du boycott de la séance par les parlementaires de l’opposition. En raison de l’incapacité de pouvoir législatif à se prononcer sur le mandat du président provisoire, le sénateur Cassy appelle le chef de l’état à assumer pleinement ses responsabilités.Il ne peut y avoir d’absence de gouvernance, a t-il insisté faisant valoir que le président Privert doit accomplir sa mission d’organiser des élections.Le président Privert doit conduire la nation à des élections libres, honnêtes et démocratiques, a dit le sénateur Cassy insistant sur la nécessité pour qu’un chef d’état élu soit investi dans ses fonctions le 7 février 2017. Le président Privert doit convoquer le peuple en ces comices pour le scrutin du 9 octobre, a dit le sénateur Lavalas plaidant également pour l’adoption de mesures urgentes pour redresser la situation économique.Il cite entre autre la stabilisation du taux de change de la gourde. D’autres problèmes ponctuels méritent une attention spéciale a laissé entendre le sénateur Cassy faisant référence notamment à la lutte contre le chômage et l’assistance pour la rentrée des classes. La majorité des parlementaires sont conscients de la situation de marasme économique, a renchérit le sénateur Evaliere Beauplan déplorant le comportement suicidaire des parlementaires de l’opposition.Ce ne sont pas des démocrates, a t-il lancé condamnant le refus des élus du PHTK et alliés de participer aux séances. Cet avis est partagé par le sénateur Antonio Cheramy pour qui le chef de l’état ne doit pas attendre la séance en Assemblée nationale pour s’attaquer aux conditions de vies des couches vulnérables de la population. LLM / radio Métropole Haïti