Les sénateurs de Lespwa critiquent le renvoi du gouvernement

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Le sénateur Anacacis Jean Hector ( Lespwa) dénonce la précipitation du sénat à renvoyer le premier ministre Jacques Edouard Alexis rappelant que ce dernier est le fruit d’un consensus entre plusieurs partis politiques. » Il ne s’agit pas d’un premier ministre de Lespwa », lance t-il regrettant la décision des 16 sénateurs d’écarter leurs collègues de Lespwa.Selon le sénateur Jean Hector, le premier ministre Alexis n’est pas responsable de la crise qui est le résultat d’une politique qui a détruit la production nationale.Interrogé sur l’absence des sénateurs de Lespwa lors de la séance d’interpellation, Anacacis Jean Hector explique que les 16 sénateurs constituaient un groupe majoritaire.Réagissant sur le consensus entre 16 sénateurs de divers partis, le sénateur Jean Hector préfère dénoncer l’hypocrisie des sénateurs bénéficiant d’une prolongation de leur mandat grâce à un accord avec le chef de l’état.Le premier sénateur de l’Ouest met l’accent sur l’absence de concertation qui selon lui est la base de l’incertitude politique actuelle. » La conférence des bailleurs de fonds est remise en cause, et on ne sait pas ce qu’il adviendra des lois qui doivent être votées avant le départ des 10 sénateurs élus pour deux ans », ajoute t-il.De son coté, le sénateur François Fouchard Bergrome, qui avait voté la motion de censure, souhaite l’implication de tous les secteurs en vue de la formation d’un gouvernement qui puisse répondre aux revendications de la population.Le sénateur Bergrome réaffirme la détermination des sénateurs a accompagné l’exécutif dans la définition et l’application d’une politique garantissant le progrès du pays. » En choisissant un rassembleur comme premier ministre on amorcera un nouveau départ », argue t-il .Répondant aux accusations sur l’ultimatum adressé au premier ministre, le sénateur Bergrome fait remarquer que la première lettre comporte un aspect dissuasif. » La lettre légalement provient des citoyens mais la séance de vendredi a permis de formaliser l’interpellation « , dit-il rappelant que dans notre système politique le premier ministre est le fusible qui doit sauter.

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