Les sénateurs de l’opposition sont opposés à l’amendement constitutionnel

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Le Sénat divisé en deux blocs antagonique ne pourra émettre que des signaux diffus dans la nouvelle conjoncture.Les membres des deux blocs minoritaires, ne pouvant provoquer l’adoption d’une résolution, sont réduits à donner de la voix pour influencer l’action de l’administration Martelly. Le Groupe des 9 sénateurs de l’opposition ont lancé hier une mise en garde contre la publication de l’amendement constitutionnel.Le sénateur Anick François Joseph (OPL) fait remarquer qu’aucune institution autre que l’assemblée nationale n’est habilitée à corriger ou modifier la constitution ou un amendement constitutionnel.Les amendements sont nuls parce que le processus est teinté d’irrégularité et de fraudes, a-t-il martelé. Les sénateurs du groupe 9 croient que la publication de l’amendement entrainera une nouvelle crise et appellent à un sursaut national.Cet avis est partagé par le sénateur Francisco Delacruz (OPL) qui se demande pourquoi le chef d’Etat veut ignorer les recommandations d’une commission qu’il avait lui même constituée.Il dénonce le jeu d’intérêts et les pressions de la communauté internationale comme ayant joué un rôle déterminant dans la décision du chef d’Etat. Dans le même temps, les sénateurs de l’opposition pressent le chef d’Etat de former un nouveau conseil électoral Provisoire (CEP) devant organiser les prochaines élections municipales et sénatoriales. Le sénateur Andrice Riché (OPL) soutient que ce sera le dernier CEP de consensus avant la formation d’un CEP permanent tel que prévu par la constitution de 1987. LLM / radio Métropole Haïti

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