Plusieurs sénateurs se gardent de considérer la séance plénière du mercredi 18 juillet 2012 comme une véritable reprise des séances.Ils savent qu’il faudra à chaque fois obtenir l’approbation du » groupe des 8″ sur l’ordre du jour des séances. Le sénateur Edwin Zeny soutient que les séances plénières doivent être le lieu de prédilection pour les argumentaires des sénateurs.La reprise des séances est une bonne chose affirme du bout des lèvres l’ex maire de Jacmel qui redoute un changement de stratégie du groupe des 8.Il ne veut pas considérer la séance comme un dénouement au conflit entre le deux groupes minoritaires. Edwin Zeny appelle ses collègues à la raison soulignant qu’ils doivent faire valoir leurs points de vue sur la situation politique et sur le contrôle de l’action gouvernementale lors des débats en assemblée. De plus il considère la politique de la chaise vide comme une violation des règlements internes du grand corps. Pour le moment Edwin Zeny est contraint de taire ses argumentaires sur la nécessité de former le Conseil Electoral Permanent (CEP).Si la question est soulevée le quorum sera infirmé immédiatement ont fait savoir les sénateurs du groupe des 8. Toutefois dans les medias, M. Zeny déplore l’incohérence des sénateurs opposés à l’amendement constitutionnel. Rappelant qu’il avait participé au vote de l’amendement constitutionnel, M. Zeny assure que le CEP permanent est une garantie pour la tenue d’élections honnêtes et crédibles. Il rejette d’un revers de main la proposition de formation d’un CEP provisoire arguent qu’il serait illogique et inconstitutionnel. Nous sommes désormais sous l’égide la constitution amendée, conclut-il. LLM / radio Métropole Haïti
Les sénateurs évitent le dossier de la formation du CEP
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