Les Sénateurs rentrent dans les normes du Gafic

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Les sénateurs haïtiens se sont conformés aux exigences de la communauté internationale en ce qui a trait à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment des avoirs. 17 sénateurs avaient pris part hier à la séance plénière ayant permis de mettre un terme au suspense sur les risques de l’isolement financier d’Haïti lors de la prochaine rencontre du Groupe d’Action Financière Internationale de la Caraïbe (Gafic). Les pères conscrit ont été attentifs aux pressants appels des associations patronales, des opérateurs économiques et des acteurs politiques. Ils ont fait mieux que les députés puisqu’ils ont voté la loi relatif au blanchiment des avoirs et celle organisant l’Unité Centrale des Renseignements Financiers (Ucref). La loi sur le blanchiment des avoirs, exigée par le Gafic, sera prochainement publiée par le chef de l’état dans le journal officiel Le Moniteur tandis que la loi organique de l’Ucref sera soumise à la chambre des députés. Une convocation à l’extraordinaire des députés est indispensable pour que les documents exigés par le Gafic soient disponibles avant fin novembre. Par ailleurs, les législateurs haïtiens devront voter le nouveau code pénal. Le texte de loi doit prendre en compte les nouvelles institutions dans la lutte contre le blanchiment des avoirs et le financement du terrorisme.La loi, datant de 1836 st jugée obsolète. Preuve que les sénateurs ont été l’objet de fortes pressions pour ratifier ses documents, ils ont refusé de voter le projet de loi de finance présenté lors de cette même séance. Le président du Sénat, Ronald Lareche, a fait valoir que certains de ses collègues ont estimé qu’il n’y avait pas assez de consensus sur la loi de finance. Le gouvernement appliquera le budget soumis aux législateurs dans les délais prévus par la loi. LLM / radio Métropole Haïti

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