Les sinistrés du séisme regroupés dans les sites d’hébergement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince sont préoccupés par la saison cyclonique. Plus de 450 000 personnes vivent dans une situation vulnérable estiment les responsables d’organisations humanitaires présentes en Haïti.Ces personnes vivent dans des tentes ou sous des bâches trouées et ne servant plus d’abris lors des averses. Un journaliste de radio Métropole qui a visité un camp d’hébergement dans la capitale a constaté l’état de délabrement des tentes.Les sinistrés vivant dans le dénuement total ne peuvent adopter des dispositions pour se protéger.Lorsqu’il pleut nous nous tenons debout dans la tente jusqu’à ce que la pluie cesse, raconte une femme qui affirme avoir tout perdu lors du séisme.Nous ne pouvons rien faire, nous espérons que Dieu nous renchérit une autre femme. Les sinistrés de ce camp avouent n’avoir reçu aucune visite des autorités gouvernementales au locales. Les latrines n’ont pas été nettoyées et la situation sanitaire s’est détériorée se plaignent les sinistrés qui espèrent sortir du camp dans le meilleur délai. Les autorités haïtiennes sont pour le moment préoccupées par la relocalisation des sinistrés. Le Premier Ministre Laurent Lamothe s’est réjouit du succès du programme 16/6 qui a permis de libérer les places publiques.Cependant il sera impossible de relocaliser tous les sinistrés à court terme. Les personnes vivant dans les camps se considèrent comme des abandonnés par les autorités qui ont fait état de progrès considérables dans le renforcement du système de gestion des risques et désastres. LLM / radio Métropole Haïti