Le prêtre lavalas Gérard Jean Juste a répondu, lundi, aux questions du juge d’instruction Perez Paul. Le conseiller de l’ancien président Jean Bertrand Aristide qui a bénéficié d’une ordonnance de non lieu dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jacques Roche n’a pas voulu remettre les cinq armes à feu en sa possession.Le religieux qui s’est présenté, lundi, au Cabinet d’instruction en tant qu’ancien conseiller de Jean Bertrand Aristide a refusé catégoriquement de révéler l’identité de cinq de ses agents de sécurité détenant chacun une arme à feu appartenant au Palais national.Le juge d’instruction Perez Paul a, après analyse, conclu dans son deuxième ordonnance qu’il y a suspicions légitimes contre le prêtre dans des affaires de kidnapping vu son refus de ne remettre ni les armes ni de révéler l’identité des utilisateurs. « Gérard Jean Juste a pris sous sa responsabilité, ces matériels, réputés dangereux pour la stabilité du pays », a souligné le juge d’instruction. Le Curé de Petite Place Cazeau est accusé d’avoir supporté le mouvement armé « Opération Bagdad » qui visait le retour physique en Haïti de Jean Bertrand Aristide. En tant que conseiller de l’ancien président haïtien, il coordonnerait les activités des bandits pro-lavalas à Bel-Air et à Cité Soeil, ont dénoncé certaines organisations de la société civile.
Les suites de l’affaire Gérard Jean Juste: le prêtre lavalas interrogé par un juge d’instruction
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