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Les dirigeants des syndicats dénoncent des représailles de la part des patrons des entreprises afin de contrecarrer la mobilisation des ouvriers. M. Dominique St. Eloi, coordonnateur de la centrale des travailleurs haïtiens, informe que plusieurs dirigeants de syndicats ont été révoques au cours des derniers jours.Il dénonce cet comportement annonçant une intensification de la mobilisation dans les prochains jours.Nous envisageons de fermer l’ensemble des entreprise à la Sonapi si les révocations sont confirmées, a prévenu un membre de la coordination des syndicats. Déplorant ces dispositions illégales les syndicalistes critiquent « le gouvernement qui a organisé des interventions brutales des forces de l’ordre lors des manifestations pacifiques ». Les dirigeants des syndicats soutiennent qu’ils sont déterminés à poursuivre la mobilisation jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Les ouvriers dans le secteur du textile réclament un salaire minimum de 800 gourdes ainsi que des avantages sociaux. Des dirigeants ont rejeté la proposition de salaire minimum à 350 gourdes.Ils jugent qu’un ajustement de 50 gourdes ne peut permettre de faire face à la cherté de la vie. Les leaders du mouvement annoncent des grevés avec la présence des ouvriers dans les entreprises jusqu’au 31 mai.Une nouvelle manifestation de rue est prévue le 1 juin 2017 si aucune solution n’est trouvée. La majorité des entreprises à la Sonapi ont été touchées par la grève hier mercredi.Des responsables d’entreprises appellent le gouvernement à fixer dans le meilleur délai l’ajustement pour le salaire minimum.Le Conseil Supérieur des Salaires (CSS) est dysfonctionnel depuis plusieurs mois en raison de l’absence d’un des conseillers. LLM / radio Métropole Haïti