Les autorités policières ont ouvert une enquête après l’assassinat de l’enseignant Jean Philbert, 35 ans, lors d’un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale le 8 octobre 2010.L’agent 3 Francine Deruisseau qui avait lancé le tube de gaz lacrymogène ayant causé le décès du professeur de Mathématiques est introuvable rapportent des responsables de la police.Mlle Deruisseau, membre de l’unité Départementale de Maintien de l’Ordre a pris la fuite quelques minutes après l’incident.Les 5 autres membres de l’escouade sont auditionnés par l’Inspection générale de la PNH.Des responsables de plusieurs organisations enseignantes et de défense des droits humains condamnent l’assassinat de M. Philbert et réclament l’ouverture d’une enquête sur le dossier.Citant des témoins le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) estime qu’il s’agit d’un acte délibéré.Dans le même temps, la Ligue Nationale des Enseignants Haïtiens (Lineh) et la Confédération Travailleurs Secteur Public et Privés (CTSP) réclament l’ouverture d’une enquête par le ministère de l’éducation nationale.Les dirigeants de ces organisations souhaitent que l’action publique soit mise en mouvement contre Mlle Deruisseau.Ils dénoncent le comportement du ministre de l’éducation qui refuse d’accorder de meilleurs conditions de travail aux enseignants. D’autre syndicats enseignants tels l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (Unnoh) et la Fédération des Travailleurs en éducation et Culture (Fenatec) exigent également justice et réparation pour les parents de Jean Philbert.La victime était membre de la coordination de l’Unnoh à Delmas.Un nouveau sit-in de protestation a été organisé lundi dernier par les membres de l’Unnoh devant le local du ministère de l’éducation. LLM / radio Métropole Haïti
Les syndicats enseignants exigent une enquête après l’assassinat de Philbert Jean
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