Le conseiller président M. Lesly Voltaire exige des limogeages après sa mésaventure hier à l’ONU. Dans le viseur du représentant de Fanmi Lavalas au CPT, la Primature, la Chancellerie et la mission diplomatique d’Haïti à l’ONU.
M. Voltaire n’a pas été autorisé hier à participer à une réunion bilatérale, réalisée par le président brésilien, M. Luiz Inacio Lula Da Silva, sur la crise haïtienne.
Pour M. Voltaire il y a eu un coup d’État diplomatique. Il s’agit d’un néologisme de l’architecte pour expliquer que le Premier Ministre Conille avait supplanté la Présidence, qui en principe contrôle la diplomatie.
De l’avis de M. Voltaire les planifications de la Présidence, par le biais de la mission diplomatique, avaient été modifiées par la Chancelière et le Premier Ministre.
M. Voltaire avait été tourné en dérision par les agents de sécurité brésiliens lorsqu’il a assuré qu’il était l’un des 9 présidents d’Haïti. Les agents ont expliqué que le président actuel d’Haïti est M. Edgar Leblanc.
Une source proche du Premier Ministre a fait valoir que le président d’Haïti reconnu par l’ONU est le coordonnateur du CPT, M. Edgard Leblanc.
Par ailleurs, M. Voltaire s’était exprimé hier à la tribune de l’ONU dans le cadre du sommet de l’avenir, thème de la 79 ème assemblée générale.
Le week end écoulé l’architecte avait pu contourner les péripéties de la délégation haïtienne en bénéficiant d’un « ride » dans l’avion du président kenyan M. William Ruto.
LLM / radio Métropole Haïti