L’ex commandant des troupes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah), le général Augusto Heleno Ribeiro, affirme qu’il faut maintenir le nombre de casques bleus présents en Haïti afin de professionnaliser la police nationale. » Les forces de paix doivent terminer le travail de formation des membres de l’institution policière qui constitue la seule force légale du pays » a déclaré le général brésilien dans une interview à l’agence EFE.Tout en admettant que très peu de progrès ont été réalisé, le général brésilien ne croit pas nécessaire d’augmenter les troupes à 20 mille hommes.Le général Ribeiro qui participait à une réunion sur les opérations de maintien de la paix à Lima ( Pérou ) reconnaît toutefois qu’une augmentation de l’effectif des forces onusiennes dépend des gouvernements qui ont déployé des militaires en Haïti.Pour l’ex commandant des troupes de la Minustah » le problème d’Haïti n’est pas seulement militaire ou policière ». » Il faut tenir compte des aspects politiques, sociales, écologiques et militaires pour que la mission de paix obtienne du succès a précisé le général Ribeiro.En ce qui concerne la visite du secrétaire général de l’ONU en Haïti , le général brésilien affirme que ce sera l’occasion pour Koffi Annan de voir le travail réalisé par la mission de l’ONU et aussi faire pression sur les pays donateurs.Enfin l’ex commandant des troupes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah) qui reconnaît qu’il existe des problèmes de sécurité dans la capitale a insisté pour que » les autorités améliorent les conditions d’existence de la population qui vit dans la pauvreté et le chômage ».
L’ex-commandant de la Minustah souhaite le maintien de l’effectif de l’ONU
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