Libération conditionnelle des soldats uruguayens impliqués dans le viol d’un jeune haïtien

La Minustah dément les informations laissant croire que la justice Uruguayenne a procédé à la libération, sans aucune forme de procès des quatre casques bleus uruguayens, qui seraient impliqués dans le viol d’un jeune haïtien, dans la commune de à Port salut en septembre dernier. « Les suspects uruguayens n’ont pas été libérés par la Justice de leur pays, comme cela a été dit par certains media. Ils sont en liberté conditionnelle. Ce qui est tout à fait autre chose en Droit », a déclaré Sylvie van den Wildenberg, Porte-parole de la MINUSTAH lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne. Tout en faisant remarquer que ces soldats ont été pendant plusieurs mois en détention préventive en attendant les étapes suivantes du processus judiciaire pénal civil, madame van den Wildenberg précise que dans tout état, il y a des limites à la détention préventive. Selon la porte parole de la mission onusienne, les soldats ont été mis en liberté conditionnelle en attendant le témoignage de la victime afin que l‘affaire puisse être portée par devant un tribunal pénal civil. EJ/Radio Métropole Haïti

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