Anette Auguste dit « Sò Ann », Paul Raymond et Yvon Zazap qui avaient été accusés d’implication dans l’attaque contre des étudiants de la faculté des Sciences humaines, le 5 décembre 2003, ont été libérés pour insuffisance de preuve, précise leur avocat. Mario Joseph déplore le fait que ses clients aient été gardés en prison alors qu’aucune charge n’a été retenue contre eux. Me Joseph met au défi le recteur Pierre Marie Paquiot de prouver qu’il avait eu les deux jambes brisées lors de l’attaque du 5 décembre 2003 sous le gouvernement de Jean Bertrand Aristide.Après l’attaque des partisans zélés de Aristide contre la faculté des sciences humaines, le recteur Pierre Marie Paquiot avait laissé Haïti pour recevoir des soins dans un hôpital aux Etats-Unis. Il avait témoigné devant les membres d’une commission du congrès américain dénonçant ainsi le régime lavalasse de Jean Bertrand Aristide. Selon des spécialistes, l’attaque du 5 décembre 2003 contre l’Université a été le détonateur du grand mouvement de protestation déclenché par les étudiants et la société civile pour renverser le régime lavalas le 29 février 2004. L’ancien Premier ministre haïtien Yvon Neptune, détenu depuis juin 2004 pour son implication présumée dans le massacre de la Scirie a été libéré le 27 juillet dernier. Yvon Neptune qui reste à la disposition de la justice rejette ses accusations et plaide en faveur de la libération de tous les « prisonniers politiques » en Haïti.Selon des organisations de défense des droits humains, une cinquantaine dopposants au régime de Jean Bertrand Aristide avaient été tuées en février 2004 à la Scirie (Saint-Marc) par des chimères lavalas, deux semaines avant le chute du leader lavalas.
Libération de 3 activistes lavalas impliqués dans l’attaque contre la faculté des sciences humaines
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