Libération de l’épouse d’un homme d’affaires récemment kidnappée par des bandits

L’épouse de l’homme d’affaires Daniel Rouzier a été libérée par ses ravissseurs après 10 jours de captivité. La Minustah a libéré trois autres personnes.Les casques bleus des Nations unies ont libéré dimanche trois personnes qui ont été enlevées et séquestrées à Nan Raquette, localité proche de Cité soleil, a annoncé le chef de la Minustah Juan Gabriel Valdés. Selon M. Valdés, qui s’exprimait dimanche lors d’un point de presse, ces personnes, Massillon Plantin, Toussaint Fils et Jean Marc Lamour, ont été libérées suite à une opération conjointe menée dimanche matin par des soldats de la Minustah et des policiers haïtiens. On ignore les circonstances dans lesquelles Mme Rouzier a été libérée, mais selon des sources crédibles, elle a été relâchée à Pétion-ville. Sans que l’on sache si une rançon avait été versée aux ravisseurs. Toutefois on sait que les parents de Mme Rouzier avaient entrepris des négociations avec les ravisseurs. Quanrante-cinq casques bleus et vingt-six policiers haïtiens aidés par des véhicules blindés avaient pris part à cette opération, a indiqué M. Valdès. Un enfant de douze ans a été arrêté, a déploré M. valdès qui en a profité pour rappeller que l’utilisation des adolescents dans ces activités étaient interdites. Le représentant en Haïti du secrétaire général de l’Onu a annoncé une nouvelle stratégie mise par en place par la Minustah en vue de ramener la sécurité dans la capitale et redonner la tranquilité à la population de Port-au-Prince. Les nouvelles opérations qui se traduisent par des fouilles de véhicules et l’établissement de nouveaux postes de contrôle dans les rues visent également à combattre la criminalité et le kidnapping, a indiqué M. Valdés.Par ailleurs, le diplomate de l’Onu a fustigé la presse haïtienne qui profère selon lui des insultes contre la Minustah et la communauté internationale. « Ces accusations représentent une atteinte à l’intégrité de la Minustah et menacent l’esprit d’entente dans lequel la mission a été déployé », a fait remarquer Juan Gabriel Valdés. Visiblement mécontent, le chef de la Minustah a estimé que des déclarations faites sur certaines radios de la capitale sont des insultes et constituent une campagne de promotion de la haine et sont contraires au droit international. Sources: HPN