
Les étudiants arrêtés lors d’une opération visant à libérer les locaux du rectorat, vendredi dernier, ont été libérés provisoirement, ce lundi, par le commissaire du gouvernement Jean Danton Léger. En conférence de presse ce lundi, le chef du parquet a affirmé qu’il n’y avait pas matière à les garder en prison. La décision de maître Jean Danton Léger va à l’encontre de la demande du secrétaire général de l’UEH, Wilson Dorlus, qui avait accusé, vendredi dernier, ces étudiants d’acte de vandalisme dans les deux bureaux qu’ils occupaient et réclamé que la justice lance des poursuites à leur encontre. Il faut souligner que l’université d’état d’Haïti demande aux autorités judiciaires de mettre l’action publique en mouvement contre les personnes qui occupaient depuis février les locaux du rectorat et de la direction des études, qui ont été expulsés vendredi par la police, ainsi que contre leurs complices. Dans un communiqué de presse, les responsables de l’UEH rappellent que seuls 3 des 13 individus interpelés possédaient une carte d’étudiants et qu’ils se sont rendus coupables d’actes de vandalisme dans les locaux qu’ils occupaient, se livrant, à la débauche et à la dépravation peut-on lire dans le document, daté de ce lundi. Les dirigeants de l’Université d’état concluent le communiqué en réaffirmant leur ferme volonté de restaurer l’image de l’HUEH. EJ/Radio Métropole Haïti