Libération d’un jeune dominicain enlevé par des bandits

Un jeune dominicain âgé de 18 ans enlevé par des bandits à Port-au-Prince a été libéré par une patrouille du contingent brésilien de la Minustah (Mission des Nations Unies de Stabilisation d’Haïti), mardi après-midi, dans le quartier populaire de Bel-Air. Le kidnappé était séquestré depuis plusieurs jours par ses ravisseurs, a révélé un porte-parole de la brigade brésilienne de la Minustah. Les auteurs de cet enlèvement qui réclamaient une importante rançon ont eu le temps de s’enfuir. Aucune arrestation n’a été effectuée au moment de l’opération des casques bleus brésiliens, a appris Radio Métropole.Plusieurs cas de kidnapping ont été enregistrés à la capitale Port-au-Prince durant le week-end écoulé dont un ressortissant étranger qui a été libéré par la Police nationale dans le quartier populaire de Solino. Les forces de l’ordre étaient à la recherche d’autres personnes enlevées dans la région métropolitaine de Port-au-Prince le week-end dernier. Plusieurs opérations et fouilles ont été effectuées par la Police nationale et la Minustah en vue de mettre la main au collet des bandits qui continuent d’opérer à la capitale en dépit des mesures adoptées par les autorités pour les contrer. Au moins 9 personnes enlevées sont actuellement aux mains des bandits de Cité Soleil commandés par le nommé Alain Cadet alias Pinochet, le successeur de Dread Wilmé, a révélé à Radio Métropole, Ernst Erilus, lundi. L’ancien maire adjoint de Delmas invite la Police nationale et la Minustah à fouiller les brouettes qui transportent des marchandises dans les environs de Cité Soleil et de l’aéroport internationale Toussaint Louverture. Selon lui, les bandits forcent certains des conducteurs de brouettes à transporter leurs armes pour éviter les fouilles de la Police haïtienne et de la Minustah. Samedi, le ministre haïtien de la justice, Henry Dorléans, a appelé à nouveau les bandits à déposer les armes et à participer au « programme de désarmement et de réinsertion sociale » mis en place par le gouvernement intérimaire de concert avec les Nations Unies. Le titulaire de la justice a fait savoir aux bandits que leur mouvement violent n’a pas d’avenir et que, en revanche, les port-au-princiens pouvaient reprendre normalement leurs activités à la capitale en toute quiétude.

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