Le limogeage de ces policiers qui pour la plupart avaient reçu une formation militaire en Equateur, intervient suite à un mouvement de destabilisation du pouvoir dénoncé par le gouvernement Lavalas. Les autres commissaires accusés d’implication dans ce mouvement seraient en fuite selon des informations communiquées par les autorités. Parmi eux, le commissaire de Delmas, Jean Jacques Nau, qui a failli être victime du supplice du collier le 9 octobre dernier lors d’une manifestation pro-aristide aux abords du Conseil Electoral Provisoire (CEP) à Delmas, alors qu’il tentait de désarmer un membre d’OP dénommé Ronald Cadavre. En outre, des sources proches du pouvoir indiquent que ces commissaires de police avaient participé au début du mois d’octobre à une rencontre avec un responsable militaire étranger qui serait en fin de mission en Haïti. Le gouvernement qui dit contrôler la situation a procédé le mercredi 18 octobre à l’installation de nouveaux commissaires de police pour la région métropolitaine de Port-au-Prince. C’est le premier ministre Jacques Edouard Alexis et ministre de l’intérieur qui a dirigé la cérémonie. » La paix publique est menacée, des policiers, d’anciens agents de la PNH , des civils et d’anciens militaires conspirent pour destabiliser le pouvoir en place’, a notamment déclaré M. Alexis. Le chef du gouvernement haïtien a annoncé l’ouverture d’une enquête en vue de faire toute la lumière sur cette affaire. Pour sa part, le directeur général de la PNH, Pierre Denizé a appelé les policiers à serrer les rangs et à redoubler d’ardeur dans l’accomplissement de leur
Limogeage de Plusieurs Commissaires de Police
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