Les responsables de la Concertation des Parlementaires pour le Progrès (CPP) réclament la participation de leur groupe majoritaire dans les négociations visant la formation d’un nouveau gouvernement. » Nous sommes 53 députés nous allons voter lors de la séance de ratification du premier ministre « , lance le député Joseph Joël Louis en guise de mise en garde aux autres acteurs politiques.Ce groupe avait accordé un vote de confiance au premier ministre Jacques Edouard Alexis trois semaines avant les grandes manifestations anti-gouvernementales. » C’est bien de discuter avec les chefs de file des partis politiques mais la réalité est au parlement », argue le député Joël Louis qui fait remarquer que le prochain gouvernement a besoin d’une majorité fonctionnelle au parlement.L’initiative de la CPP déplait aux autres députés fidèles aux directives de leurs partis politiques.Le député Noël Eliphete ( Alliance) dénonce le comportement de ses pairs. » S’il veulent faire obstruction à une proposition valable, ils auront à prendre le maquis une nouvelle fois face à la mobilisation populaire », dit-il révélant que nombre de ces élus souhaitent un premier ministre qui leur permettra d’obtenir des projets promis par Jacques Edouard Alexis.Plusieurs parlementaires élus sous la bannière de partis membres du gouvernement dont la Fusion des sociaux-démocrates sont membres du Concertation des Parlementaires pour le Progrès (CPP).Les responsables de la Fusion sont passés à l’offensive hier appelant les élus à confirmer leur appartenance au bloc Fusion.Cette démarche est dénoncée par les députés Gasner Douze et Levaillant Louis Jeune qui de préférence confirment leur appartenance au CPP.Gasner Douze appelle à une culture de tolérance et n’entend pas céder à la pression.Cependant d’autres élus dont Jean Saliba, Joseph Saintilma et Decoste Nicolas ont accepté de regagner les rangs de la Fusion.
L’initiative des députés du groupe CPP suscite des réactions
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