Les prix des produits alimentaires ont triplé dans le sud d’Haiti, assure un commerçant qui exprime son ras-le-bol en raison de la persistance de la crise sécuritaire.
La hausse des prix des produits est le résultat de l’ajustement des coûts supplémentaires provoqués par la terreur des gangs à Martissant.
Les commerçants dépensent 300 000 gourdes pour chaque arrivage de produits dans leurs entrepôts.
Des transporteurs cheminent par les mornes de Martissant et Fontamarra avant de regagner le boulevard Jean Jacques Dessalines au niveau de Diquini.
Les coûts supplémentaires ne peuvent être pris en charge par certains commerçants moyens. D’autres commerçants et entrepreneurs dans le secteur du transport en commun sont decapitalisés à cause du kidnapping et des vols de véhicules.
La reprise du fonctionnement régulier du réseau routier est indispensable pour favoriser une relance des activités économiques dans la péninsule sud en général.
De nombreux entrepreneurs dans le secteur des petites et moyennes entreprises critiquent les autorités qui restent passifs et insensibles face à la douleur de la population.
Ils s’en prennent également au investisseurs dans le secteur de l’aviation les accusant de tirer profit de la crise sécuritaire.
Ils dénoncent une forte hausse du tarif des liaisons aériennes.
De nombreux leaders de la société civile appellent à une grande mobilisation pour contraindre les autorités gouvernementales à adopter des dispositions pour rétablir la paix et la sécurité.
LLM / radio Métropole Haïti