L’insécurité et l’appareil électoral, sources d’inquiétude pour les partis en cette période électorale

Le porte-parole de la Fusion des sociaux-démocrates, Micha Gaillard, demande instamment à la Police nationale et à la Minustah de créer les conditions nécessaires pour que la campagne électorale puisse se dérouler dans les quartiers contrôlés par les gangs. M. Gaillard qui intervenait à l’Emission Rencontre a également invité l’aile modérée de Lavalas à travailler sur le terrain pour convaincre les partisans violents du régime déchu de mettre bas les armes dans les quartiers chauds de Port-au-Prince et de prendre place à bord du train électoral. Le porte-parole de la fusion des sociaux-démocrates fait remarquer que les partis politiques démocratiques disposent également de partisans dans les quartiers de non droit de la capitale qui souhaitent s’exprimer librement. Le coordonnateur de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) demande au CEP et à l’OEA de mettre tout en oeuvre pour permettre aux citoyens de retirer leur carte d’identification nationale dans le cadre des élections. M. Edgard Leblanc met en garde le CEP et l’OEA contre ce qu’il appelle la formule de “Grands électeurs” lors des élections vu le nombre restreint de bureaux d’inscriptions disponibles. Dans le même temps, le patron de l’OPL invite le CEP à démarrer le processus d’installation de bureaux dans certains quartiers des zones de non droit pour envoyer un signal fort aux résidents qui souhaitent participer aux élections. Le CEP prévoit des élections générales à la fin de l’année.

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