Des PV-VIH ont participé cette semaine à un atelier de travail à l’hôtel Christopher à Bourdon ( Port-au-Prince) à l’initiative de l’Institut Panos. Lors cette rencontre, ces personnes vivant avec le VIH ont révélé qu’elles continuaient de faire l’objet d’actes discriminatoires dans certains centres de santé du pays. Elles ont également dénoncé le comportement de certains médecins qui les traitent en parent pauvre tout en exploitant leur situation. Les révélations faites lors de cette rencontre ont démontré la nécessité pour les personnes vivant avec le VIH de se regrouper en association pour défendre leurs droits. Les PV-VIH qui ont participé à l’atelier de travail organisé par l’Institut Panos ont lancé un appel à l’endroit des bailleurs de fonds pour qu’ils mettent plus de moyens à la disposition de la lutte. Aujourd’hui, de plus en plus voix s’élèvent pour réclamer une prise en charge globale des malades du Sida. « Outre l’accès aux anti-rétro-viraux, les PV-VIH ont besoin de quoi se nourrir convenablement pour vivre en santé », a lancé la directrice de la Fondation Esther Boucicault Stanislass lors d’un point de presse. Il faut donner du travail aux Personnes Vivant avec le VIH pour qu’elles puissent se prendre en charge, a encore déclaré Esther Boucicault. Plus de 40.000 PV-VIH nécessitent un traitement d’ARV, selon les estimations faites par les responsables de la santé. A dâte, seulement 2.000 malades du Sida sont sous anti-rétro-viraux.
L’Institut Panos à l’écoute des Personnes vivant avec le VIH
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