Le président du sénat, Joseph Lambert, révèle n’avoir pas acheminé la lettre d’interpellation au premier ministre, Jacques Edouard Alexis, comme convenu avec les sénateurs.La séance d’interpellation préalablement fixée au 16 octobre a été reportée selon Joseph Lambert pour qui d’autres dossiers plus importants méritent l’attention des parlementaires. » Aujourd’hui il y a des débats beaucoup plus importants que l’interpellation tels les debats sur le Conseil Electoral Provisoire (CEP), les élections sénatoriales, la modification de la constitution, le chômage et la vie chère « , indique le président du sénat qui révèle avoir pris seul l’initiative de ne pas expédier la lettre d’interpellation au Premier ministre. Joseph Lambert souhaite plutôt que les sénateurs dans les prochains jours engagent des débats avec les représentant des différents secteurs de la société sur des thèmes brûlants d’actualité. Interrogé sur une date probable pour l’interpellation du premier ministre, le sénateur Lambert affirme ne pas voir la nécessité d’une interpellation. » Les sénateurs n’avaient pas fixé une date pour l’interpellation et la situation par rapport au commissaire du gouvernement Claudy Gassant a évolué « , dit-il. La semaine dernière, le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, s’était dit prêt à répondre à une interpellation du grand corps. » Le chef du gouvernement n’est pas élu, il peut partir à n’importe quel moment « , avait indiqué M. Alexis se déclarant relativement satisfait de l’action de son gouvernement. Par ailleurs, le président du sénat est préoccupé par l’organisation des élections pour le renouvellement du tiers du sénat, se déclarant favorable à ce que le scrutin soit organisé par un conseil électoral provisoire. » Il ne faut pas qu’il y ait un vide institutionnel puisqu’une assemblée de 19 sénateurs aura une marge de manœuvre réduite », fait-il remarquer précisant que ceci est sa principale préoccupation.
L’interpellation du premier ministre n’est pas une priorité pour le président du sénat
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