L’ISC réclame une commission de vérification du scrutin

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Le coordonnateur général de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, dément que l’échantillon de procès verbaux vérifié par les juges du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) ait été aléatoire. Il dément ainsi les arguments du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Pierre Louis Opont, pour qui l’échantillon était représentatif. Des observateurs de l’Ocide étaient présents au Centre de Tabulation des Votes lors de la séance de vérification et ont constaté que l’échantillon était aléatoire, a insisté M. Desroches. Il recommande que le CEP réalise une nouvelle vérification sur la base d’un échantillon représentatif qui permettrait d’évaluer le niveau de crédibilité et de fiabilité du processus. Le président du CEP avait en début de semaine corrigé le BCEN, qui avait fait état d’un échantillon aléatoire dans son verdict.Selon M. Opont les procès verbaux vérifiés avaient été désignés par les dirigeants des partis politiques ayant formulé la contestation auprès du BCEN. Le tribunal suprême électoral était composé des conseillers Ricardo Augustin et Jacseus Joseph, d’un juge de la Cour d’Appel, Cluny Pierre Jules et de deux juristes. Le dirigeant de l’ISC presse les autorités électorales à mettre en place une commission indépendante afin de favoriser la poursuite du processus. Il faut des élections crédibles afin que nous ayons des élus légitimes, a insisté M. Desroches faisant valoir que ceci garantira la stabilité politique. Il assure avoir formulé la proposition de vérification au Premier Ministre Evans Paul lors d’une séance de travail sur la crise électorale.Les autorités électorales ne peuvent avancer sans rétablir au préalable la confiance avec les acteurs politiques, argue le directeur de l’ISC craignant que le manque de confiance des électeurs peut entraîne une faible participation au scrutin. LLM / radio Métropole Haïti

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