L’OEA appelle la Caricom a intensifier ses actions en Haiti

L’Organisation des Etats Américains (OEA) réclame de la Caricom plus d’attention en faveur d’Haïti, où le parlement, la justice et la police arrivent difficilement à jouer leur rôle.Les dirigeants de l’organisation hémisphérique, lors d’une conférence en marge du sommet de la Caricom ont fait état d’un manque de personnes qualifiées et souhaitent l’établissement d’un campus de l’Université West Indies en Haïti. Selon le secrétaire général adjoint de l’OEA, Albert Ramdin, la Caricom pourrait aider Haïti dans les aspects politique et technique.Il cite en exemple la possibilité pour la Caricom d’aider le parlement à jouer son rôle de manière effective dans le cadre du développement du pays.Pour sa part, le secrétaire général de l’OEA, Jose Miguel Insulza, regrette que le parlement, la justice et la police ne soient pas en mesure de fonctionner avec efficacité en dépit des millions de dollars qui leur ont été octroyés.Entre temps, M. Insulza, plaide en faveur d’une assistance technique pour Haïti tout en félicitant la Caricom pour les efforts déjà déployés. Le secrétaire général de l’OEA estime néanmoins qu’il y a encore du travail à faire pour favoriser le développement économique et la stabilité en Haïti. » Nous avons un groupe d’États solides, quoique petits, qui peuvent être très utiles à Haïti « , a martelé le Secrétaire général de l’organisation hémisphérique à l’ouverture, de la 28e Conférence de la Caricom à Barbade. » Les pays de la Caricom, tels Barbade, Trinidad & Tobago, ont des personnes qualifiées qui peuvent aider dans les domaines de la gestion économique et de l’administration publique « , soutient-il. Parallèlement le Mexique et la république Dominicaine disent souhaiter le renforcement de la gouvernance en Haïti, et suggèrent la création d’un groupe de pays susceptibles d’appuyer les programmes économiques et sociaux du gouvernement haïtien.

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