L’ONU approuve le premier plan mondial de lutte contre le sida

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Les Nations-Unies ont approuvé, le mercredi 27 juin, à l’issue de la Session extraordinaire sur le VIH/SIDA, le premier plan mondial de lutte contre la pandémie. Ce plan encourage chaque pays à mettre l’accent sur la prévention et le traitement. Cette Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA fixe quinze (15) objectifs. Des objectifs à atteindre coûte que coûte car il y va de l’avenir de l’humanité. Les générations actuelles et futures sont menacées par le VIH/SIDA. En conséquence, la réponse à donner à ce fléau doit être mondiale. Les délégués des 160 pays qui ont participé à la première Session spéciale de l’ONU sur le sida l’ont compris. Ils ont approuvé la Déclaration d’engagement ou le plan mondial de lutte contre le sida. Intitulée “ A crise mondiale, Action mondiale” cette Déclaration propose des interventions nationales et mondiales . L’ONUSIDA veillera à ce que d’ici 2005 il existe dans tous les pays un large programme de prévention. D’ici 2010 l’Organisation espère qu’au moins 95% des jeunes de 15 à 24 ans auront accès à l’information, à l’éducation concernant le VIH. Dans la rubrique “soins, appui et traitement” , on encourage des stratégies globales en matière de soins aux personnes séropositives, aux malades du sida. D’ici 2003 Il faudra élaborer des stratégies, des politiques et des programmes au niveau national afin de promouvoir et protéger la santé des groupes les plus vulnérables face à l’infection. Il faudra également promulguer, renforcer ou appliquer les lois et autres mesures afin d’éliminer toutes les formes de discrimination. Toujours dans le cadre du plan mondial de lutte contre le sida , des politiques visant à offrir aux orphelins et aux enfants vulnérables une protection seront élaborées et exécutées d’ici 2005. Parallèlement, les Nations-Unies demandent de mettre immédiatement en oeuvre l’initiative renforcée en faveur des pays très endettés et l’annulation de toutes les dettes publiques bilatérales de ces pays. Ces Etats du tiers monde qui sont pour la plupart très pauvres absorbent 90% des cas d’infection dans le monde. Un dernier point de la Déclaration propose de mettre en place à l’échelle nationale un cadre juridique assurant la protection des droits et de la dignité des séropositifs et malades du sida. Environ 36 millions de personnes sont aujourd’hui infectées par le virus de l’imminodéficience humaine (VIH) ou sont malades du sida. Si rien n’est fait pour inverser le cours de la situation, les experts estiment que d’ici 2010, le bilan de la pandémie pourrait atteindre les 100 millions de décès.

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