L’ONU envisage de dédommager le jeune garçon haïtien violé par des casques bleus.

La mission onusienne en Haïti annonce que l’ONU va dédommager le jeune garçon de 18 ans de Port-salut qui été violé par des soldats du contingent uruguayen de la Minustah. Lors de la tradition conférence de presse hebdomadaire de la mission, la directrice du Bureau de la Communication et de l’Information publique, Eliana Nabaa, se dit satisfaite des mesures prises par le gouvernement uruguayen dans le cadre de ce dossier. « Les règlements de l’Organisation des Nations Unies sont sans équivoque : Il s’agit de tolérance zéro en ce qui concerne tout manquement de son personnel à ses obligations de respecter les standards de conduite attendus d’un fonctionnaire international, conformément à la Charte des Nations Unies », a declaré madame Nabaa, lors de son intervention. Elle a fait remarquer qu’aussitôt saisie de ces allégations, la MINUSTAH a entrepris les actions suivantes : Le Commandant de la Force a immédiatement instruit la Police Militaire de recueillir toutes informations concernant l’identité des victimes, témoins et suspects. Il a également ordonné au Commandant du contingent uruguayen de conduire une enquête préliminaire sur l’incident. Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUSTAH a pour sa part ordonné le confinement des soldats accusés d’être impliqués dans cet incident pour s’assurer qu’ils ne puissent exercer aucune influence sur le déroulement de l’enquête. « En vertu des accords qui régissent les relations entre les Nations Unies et les pays contributeurs de troupes, le Département des Opérations de Maintien de la paix et celui de l’appui aux missions au siège de l’ONU à New-York ont immédiatement transmis le dossier à la Mission permanente de l’Uruguay auprès de l’ONU, et ont demandé aux autorités uruguayennes de déployer un officier national d’investigation dans les plus brefs délais pour diligenter une enquête relative à ces allégations. Une équipe d’enquêteurs uruguayens est effectivement arrivée en Haiti le 4 septembre. L’enquête est en cours » poursuit, la Chef du Bureau de la Communication et de l’Information publique de la mission onusienne. Madame Nabaa, précise que Les Nations Unies ont également pris des mesures pour appuyer la victime de cet incident, conformément aux prescrits de la stratégie des Nations Unies d’appui aux victimes d’exploitation et abus sexuels. EJ/Radio Métropole Haïti

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