
L’Onu fait état d’une réduction significative du nombre de cas de choléra et de décès liés à cette maladie et annonce la poursuite de la stratégie du gouvernement pour répondre à court et à long termes à cette épidémie. Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour Haïti, Peter de Clercq, a soutenu à la radio de l’ONU que des indications très positives ont été notées.Les cas de choléra au premier trimestre de 2014 ont baissé de 75% par rapport à la même période de l’année dernière et le nombre de cas est le plus bas depuis le début de l’épidémie en 2010. Dans certaines régions on enregistre des flambées épidémiques avec un risque accru avec la saison pluvieuse. » On ne peut dire que le problème est derrière nous « , insiste M. de Clercq.qui espère l’élimination complète du choléra.Quand le choléra est repéré dans un endroit, » des équipes d’intervention rapide s’y rendent et prennent diverses mesures destinées à identifier, isoler et déployer des mesures liées à la prise en charge médicale des patients ainsi que des mesures d’urgence pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement pour réduire les risques de propagation de la maladie » , insiste M. de Clercq. Environ 30% des Haïtiens n’ont pas accès à de l’eau potable et seulement 26% ont accès à des latrines améliorées.Les Nations Unies appuient le gouvernement haïtien dans le cadre d’une approche intégrée impliquant tout le système des Nations Unies et les ONG. De manière générale, M. de Clercq pense que les Nations Unies ont » fait beaucoup de progrès avec le gouvernement dans le combat contre le choléra. » » Pour le court terme, on a eu pas mal de succès. Mais ce qui est très important, c’est de regarder cette question de long terme et de travailler avec des bailleurs de fonds, avec la communauté internationale pour aider le gouvernement à combattre pas seulement le choléra mais toute la problématique de santé publique et d’assainissement dans ce pays « , a-t-il dit. LLM / radio Métropole Haïti