
Dans une note publiée ce lundi 24 novembre, la représentante spéciale du secrétaire général des nations-unies, Mme Sandra Honoré plaide en faveur du droit de manifester pacifiquement. « La liberté de manifester pacifiquement et la liberté d’expression sont des droits garantis par les conventions internationales, inscrits dans la constitution haïtienne et soutenus par la loi », rappelle Mme Honoré,déplorant que des violences aient fait des blessés parmi des citoyens lors des manifestations organisées récemment. La manifestation anti-gouvernementale déroulée dans la capitale haïtienne le mardi 18 novembre dernier a fait trois (3) blessés, selon les chiffres communiqués par la police haïtienne. Un bilan qui est banalisé et rejeté par l’opposition. Le droit de manifester pacifiquement est reconnu à l’article 20 de la Déclaration Universelle des Nations-Unies proclamée en 1948. « Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques ». « L’exercice du droit de manifester et la liberté d’opinion est un signe de la consolidation de la démocratie en Haïti et des efforts doivent être consentis de part et d’autre en vue d’éviter tout recours à la violence », soutient la diplomate des Nations-Unies, ajoutant qu’il appartient aux autorités haïtiennes de prendre les mesures qui s’imposent afin que le droit de manifester pacifiquement soit respecté et que les contrevenants soient poursuivis. De nouvelles journées de manifestation àl’initiative de la table de concertation regroupant les forces politiques de l’oppositionsont prévues pour les mardi 25, vendredi 28 et samedi 29 novembreà Port-au-Prince et dans diverses villes de province. MJ/Radio Métropole Haïti