L’Office de la Protection du Citoyen, annonce dans un communiqué qu’il a pris Note avec intérêt de la visite effectuéece mardi par le nouveau Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me FranciscoRené, à la Prison Civile de Port-au-Prince communément appelée Pénitencier National dePort-au-Prince. Dans le cadre de son mandat constitutionnel, l’équipe de l’OPC visite quotidiennement ceslieux de privation de liberté, ainsi que l’ensemble des autres prisons du territoire national. Le bilan de ces visites est aussi accablant que sans équivoque. Les conditions de vie qui yrègnent sont abjectes, dégradantes et infra-humaines, ainsi qu’en flagrante contraventionde la Constitution de 1987 et nombre de conventions internationales ratifiées par Haïti. Si les causes derrière cet état de fait sont variées, il est cependant possible d’en identifierune constante, les profondes défaillances du système judiciaire et leurs conséquencesdirectes sur la surpopulation carcérale. Un nombre bien trop important d’individus sontdétenus arbitrairement, voire illégalement en raison de l’incapacité du système judiciaire àfaire face à ses responsabilités. Cela est d’autant plus vrai dans la juridiction de Port-au-Prince, maintenant sous la gouverne de Me Francisco René. Il est à signaler en passant que l’Administration Pénitentiaire ne fait que garder les détenuspour le compte du Parquet. Cette autorité qui engage la poursuite et la ferme, détient doncles clés de la prison sous son contrôle. L’OPC a foi que cette visite dans « les coulisses de l’horreur humaine » saura sensibiliser leCommissaire du Gouvernement sur l’obligation de résultat qui lui incombe. Si ces visitesreprésentent un développement positif, elles ne sont qu’un petit pas sur la longue routemenant à l’instauration d’un véritable État de droit dans notre pays. EJ/Radio Métropole Haïti
L’OPC dénonce les mauvaises conditions de vie en prison
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