L’opposante politique , Judie C. Roy , arrêtée depuis le lundi 14 juillet, qui attend toujours les chefs d’accusation , dénonce des sévices corporels exercés sur sa personne par des policiers . Dans une lettre ouverte, la dirigeante de l’organisation dénommée « REPAREN » confirme qu’elle a été torturée durant les cinq (5) jours ayant suivi son interpellation en compagnie de trois(3) de ses partisans à Lillavois 35. « Tout ce qui a été rapporté dans la presse est vrai » , précise l’ancienne candidate à la mairie de la Capitale qui révèle qu’elle a été battue à l’aide de barres de fer. Elle affirme avoir reçu des coups au corps , à la tête et aux bras . Ces actes, indique-t-elle , ont été commis par des policiers et des civils à l’académie de police et au commissariat de police de Delmas communément appelé « Fort Dimanche » du nom de la tristement célèbre prison de la dictature de Duvalier. Judie Roy précise avoir écrit cette lettre suite à la diffusion d’une interview à la TNH qu’elle a accordée à la ministre de la culture et de la communication , Lilas Desquiron , lors d’une visite à la prison de Pétion-Ville, le vendredi 25 juillet 2003 . Mme Roy affirme que ses propos ont été déformés par Mme Desquiron qui prétend qu’elle n’a pas été torturée. L’interview de Mme Desquiron avec l’opposante politique malmenée est un fait inédit , relèvent certains observateurs. Dans la matinée du vendredi 25 juillet , interrogée par Radio Vision 2000 , sur la possibilité pour la presse de l’accompagner lors de cette visite , Mme Desquiron avait répondu par la négative précisant que Judy Roy était sous investigation .
L’opposante Judie Roy confirme qu’elle a été torturée et dénonce une manoeuvre de la ministre de la culture
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