Les dirigeants des partis politiques de l’opposition réclament la libération des leaders des Forces Patriotiques pour le respect de la Démocratie (Foparc) appréhendés lors de la manifestation du 26 octobre 2014. Le porte-parole de Inité, Dieudonne Saincy, soutient que ces arrestations ne constituent pas un bon signal de l’exécutif à l’opposition.Le gouvernement ferme la porte aux négociations, a-t-il laissé entendre jugeant que ces arrestations s’inscrivent dans le cadre de persécutions politiques.Pour M. Saincy il s’agit d’une démarche systématique du pouvoir face aux leaders de l’opposition qui dénonce les dérives du pouvoir. Cet avis est partagé par Maryse Narcisse, coordonnatrice de Fanmi Lavalas. Elle condamne les arrestations et exige la libération sans condition des 5 militants appréhendés lors des manifestations du 26 octobre 2014 à Port-au-Prince et aux Cayes. Rappelant que les persécutions politiques et les arrestations illégales sont contraires à la démocratie, Mme Narcisse accuse le gouvernement d’utiliser les méthodes de la dictature de Duvalier.La démocratie exige le respect des droits des citoyens, insiste-t-elle. Les avocats des leaders de la Foparc informent que les leaders politiques sont détenus à la Prison civile de Carrefour sur ordre du chef du Parquet, Kerson Darius Charles. Dénonçant une utilisation de la justice pour persécuter les leaders de l’opposition M. André Michel appelle à la mobilisation pour préserver les libertés individuelles. Par ailleurs, les organisations de défense des droits humains, RNDDH et POHDH ont fait remarquer que les leaders de la Foparc, Biron Odigé et Rony Timothée ont été écroués sans être entendus par un juge. LLM / radio Métropole Haïti