L’opposition radicale fait rimer manifestation et négociation

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Les leaders de l’opposition radicale étaient de nouveau dans les rues hier pour réclamer la démission du chef de l’état. Les dirigeants de la table de concertation Timothée Rony et Biron Odigé, de Pitit Dessalines Assad Volcy, du Mopod, Turneb Delpé et de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse étaient première ligne du mouvement. Si Fanmi Lavalas a repris les discussions avec le chef de l’état sur la formation d’un nouveau gouvernement, ce parti reste solidaire des autres organisations et partis politiques qui exigent purement et simplement le renversement du régime. Les leaders du Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique (Mopod) et de Pitit Dessalines avaient répondu négativement à une invitation du chef de l’état au cours de cette semaine. Le sénateur Moise Jean Charles, principal dirigeant de Pitit Dessalines, affirme que ses collègues sont préoccupés par la poursuite des manifestations. Aucun incident majeur n’a été enregistré lors de la manifestation du 18 décembre.Les militants de l’opposition radicale ont marché dans les rues de Port-au-Prince, Delmas et Pétion Ville sous protection des forces de l’ordre.Les manifestants sont apparus moins agressifs à l’égard des agents de l’ordre durant la huitième manifestation de décembre. La branche de l’opposition radicale dans les rues semble dicter sa loi aux leaders qui ont repris les négociations. LLM / radio Métropole Haïti

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