L’opposition radicale s’implique dans la course électorale

Les leaders de l’Opposition radicale s’affichent comme des candidats aux législatives.Plusieurs dirigeants des partis et organisations politiques ayant réalisé une série de manifestation anti gouvernementales pour réclamer la démission du chef de l’état s’évertuent à préparer leurs dossiers en vue de participer aux législatives du 9 août. Des leaders de Pitit Dessalines, du Mouvement Patriotique Populaire Dessaliniens (Moppod), des Forces Patriotiques pour le Respect de la Constitution (Foparc) et de Eskanp semblent avoir tourné la page des manifestations de rues. Rony Timothée, porte parole de la Foparc, candidat à la députation pour la 3 eme circonscription de Port-au-Prince, concède que les mouvements visant la démission du président Martelly ont échoué.Il accuse les membres de la communauté internationale d’avoir œuvré afin de faire échec à la mobilisation.Nous voulons renverser le régime par les urnes, lance M. Timothée à sa sortie de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Le militant de la Foparc a obtenu son casier judiciaire vierge ce qui l’autorise à participer aux élections. D’autres leaders de l’opposition radicale dont André Michel, Newton Saint Juste et Hugues Célestin seront également dans la course électorale.Maître Saint Juste présent à la DCPJ pour obtenir son casier judiciaire s’est gardé de préciser s’il sera candidat au Sénat ou à la députation. Plusieurs leaders de l’opposition radicale font état de leur volonté de briguer la Présidence. C’est le cas des ex sénateurs Moise Jean Charles, Mirlande Manigat et Samuel Madistin. LLM / radio Métropole Haïti

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