Plusieurs milliers de personnes avaient pris part le 18 novembre à la manifestation anti gouvernentale organisée par les Forces Patriotiques pour le Respect de la Constitution (Foparc). Les manifestants qui ont démarré la marche au Bel Air sont passés par Pétion ville avant de revenir au Champ de Mars. Tout en lançant des slogans hostiles au gouvernement, les manifestants ont justifié leur démarche par la nécessité pour que les fils de Dessalines rendent visite aux fils de Pétion. Outre la démission du chef de l’état, les manifestants réclamaient également la révocation du chef du Parquet de Port-au-Prince et la libération des prisonniers politiques. Plusieurs accrochages ont été enregistrés notamment à Delmas 95 et 105 avec des partisans du pouvoir. Les forces de l’ordre se sont interposées lorsque des individus ont lancé des jets de pierres sur les manifestants. Des ambulanciers de la Croix Rouge ont indiqué aux journalistes qu’une dizaine de personnes ont été blessées par des jets de pierre durant la marche. Un important dispositif policier a accompagné les manifestants qui ont pu boucler leur marche au champ de mars. L’un des coordonnateurs du Mopod, Turneb Delpé, s’est réjoui que le peuple ait pu commémorer le 18 novembre un privilège réservé autrefois aux forces armées. Les organisateurs de la marche annoncent la poursuite de la mobilisation contre le gouvernement et les représentations diplomatiques supportant l’administration.Des sit in sont prévus le 29 novembre devant des ambassades à Port-au-Prince. Des manifestations anti gouvernentales ont été également organisées au Cap Haïtien, au Cayes et a Miragoane pour notamment réclamer la démission du chef de l’Etat. Au cap Haïtien, les forces de l’ordre sont intervenues brutalement pour disperser la marche. Au moins deux personnes ont été blessées par balles rapporte une responsable d’organisation de défense des droits humains, Ketelie Julien. Au Cayes, des proches du gouvernement ont attaqué avec des jets de pierres les manifestants qui réclamaient la démission du président Martelly. LLM / radio Métropole Haïti
L’opposition réalise plusieurs manifestations anti gouvernementales
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