L’opposition réclame une solution négociée à la crise

Les dirigeants de 4 formations politiques de l’opposition radicale ont fait valoir hier, leur point de vue sur la crise lors d’une séance de travail avec l’ambassadrice des Etats Unis à Port-au-Prince, Pamela Ann White.Lors des échanges, qui ont duré 90 minutes, les dirigeants du Mouvement Patriotique de l’Opposition démocratique (Mopod), de la Fusion des Sociaux démocrates, de Haïtiens pour Haïti et de Inité, ont une nouvelle fois réitéré leur détermination à rechercher dans le dialogue une solution à la crise préélectorale. L’un des chefs de file du Mopod, Jean André Victor, a laissé entendre qu’il faut de vraies négociations entre le chef de l’état et l’opposition. Il soutient que l’agenda des discussions doit être préalablement défini. De plus les leaders de l’opposition plaident pour qu’une solution haïtienne soit trouvée entre des acteurs haïtiens. Ils ne rejettent pas le support de la communauté internationale mais jugent que la solution haïtienne permettra d’instaurer véritablement la démocratie en Haïti. Par ailleurs lors des échanges les leaders de l’opposition ont mis l’accent sur la nécessité de la participation de la population dans les décisions. Pour M. Victor il s’agit d’une vraie garantie de la pérennité de la solution apportée. A l’issue de la réunion M. Victor s’est dit convaincue que la diplomate américaine avait une nouvelle perception des leaders de l’opposition. Deux partis, membres du groupe de l’opposition radicale, Fanmi Lavalas et Kontra Pep, n’étaient par représentés a la rencontre. Le Mopod était représenté par l’ex candidate a la Présidence Mirlande Manigat, l’ex ministre Jean André Victor, l’ex député Hugues Célestin et l’ex sénateur Turneb Delpé. La Fusion était représentée par son secrétaire général Rosemond Pradel ; Inité par le député Sorel Jacinthe et l’ex sénateur Paul Denis et Haïtiens pour Haïti par l’ex député Jonas Coffi. LLM / radio Métropole Haïti

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