Le Groupe de Convergence Démocratique fait remarquer que l’actuel CEP a été nommé par le président du 26 novembre Jean Bertrand Aristide sans l’aboutissement d’un accord politique. « Il n’y a rien de démocratique dans ce CEP » estime Serges Gilles, un des porte-parole de l’Opposition qui dénonce une nouvelle manoeuvre de M. Aristide pour fermer définitivement les portes du dialogue et pour induire en erreur la Communauté Internationale. Des ex-ministres et anciens duvaliéristes ont réagi négativement à l’entrée en fonction du nouveau Conseil Electoral Provisoire. Pour Evans Nicolas de l’Union pour la Reconstruction Nationale (URN), un parti néo-duvaliériste, la nomination de quelques anciens duvaliéristes au sein du nouveau CEP ne doit pas être considérée comme un geste d’ouverture politique de la part du président Jean Bertrand Aristide. De son côté, l’ancien Ministre des Travaux Publics Alix Cinéas pense qu’il était nécessaire de former un Conseil Electoral si on doit aller vers d’autres élections. Toutefois a fait remarquer M Cinéas « dans une démocratie la composition d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) devrait être l’affaire de tous les partis politiques »
L’Opposition rejette l’appel des nouveaux membres du CEP
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