Selon la Convergence Démocratique, le chef de l’Etat n’a rien annoncé pour calmer la situation. L’Opposition préconise la conclusion d’un accord politique avec l’appui de la Communauté Internationale et de la Société Civile. Serges Gilles, un des dirigeants de la Convergence déplore le ton menaçant du discours de Jean Bertrand Aristide. Pour M Gilles le Président du 26 novembre n’a pas été convaincant en ce qui attrait à la résolution de la crise et l’apaisement social. L’Opposition continue de dénoncer les violences orchestrées selon elle par le pouvoir lavalas. L’Alternative Pour le Changement qualifie de barbarie politique les violences enregistrées ces derniers jours dans le pays. « Une telle horreur n’aurait d’égal que l’incendie par les brassards rouges le 11 septembre 1988 à l’Eglise de Saint-Jean Bosco’ écrit l’Alternative Pour Le Changement. Pour ce secteur de l’Opposition, le moment est venu pour le pouvoir lavalas de se ressaisir et de comprendre que ces agissements loin de faciliter le dialogue ne peuvent que radicaliser davantage les positions et envenimer la crise. Pour sa part, le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) dénonce ce qu’il appelle la folie quasi sanguinaire qui a montré son visage inhumain et hideux ces derniers jours. Le Parti de Leslie Manigat souhaite que les haïtiens résistent à cet état de fait et aussi s’opposent à la violence d’où qu’elle vienne.
L’Opposition rejette le discours du Président Aristide
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