L’opposition tente une nouvelle mobilisation contre le scrutin du 28 novembre

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Les leaders de l’opposition haïtienne, opposés à la tenue d’un second tour de la présidentielle, se préparent à lancer une ultime offensive contre le gouvernement, les autorités électorales et la communauté internationale.Des chefs de file de plusieurs partis de l’opposition dont Jean Henry Céant, Jacques Edouard Alexis et la sénatrice Edmonde Supplice Beauzile ont dénoncé l’ingérence de la communauté internationale dans le dossier des élections.Jean Henry Céant conseille à Jude Célestin de ne pas se retirer de la course tandis que Jacques Edouard Alexis et Edmonde S. Beauzile volent au secours du chef de l’Etat. La sénatrice de la Fusion est choquée en raison des menaces non voilées des membres de la communauté internationale contre le président Préval.Préval est un adversaire politique et non un ennemi, il est un haïtien rappelle Mme Beauzile qualifiant d’inacceptable l’attitude des représentants de la communauté internationale.Même message fort à l’international de la part de l’ex Premier Ministre Jacques Edouard Alexis.Il n’entend pas tolérer de tels agissements et appelle les haïtiens à se soulever.Indignés Alexis et Beauzile rappellent que les humiliations infligées à leur chef se répercutent sur tous les haïtiens.Le comportement  » patriote  » de certains sénateurs de l’opposition témoigne de l’évolution de la crise politique. Plusieurs sénateurs de l’opposition avaient fin 2010 réclamer 9 (des législateurs américains ) des sanctions contre le gouvernement qui selon eux se préparaient à réaliser des élections frauduleuses.Un grand rassemblement des partis de l’opposition et du groupe des 12 candidats à la présidence est prévu ce mardi 1 février.Les organisateurs espèrent trouver une solution à la crise électorale. L’annulation du scrutin est la revendication première des contestataires qui souhaitent que d’autres acteurs rejoindront leur groupe.Les membres du groupe des 12 , dont Jean Henry Ceant plaident pour une solution nationale à la crise politique. Mme Beauzile croit que les secteurs de la vie nationale doivent trouver un consensus afin de contrecarrer le plan de la communauté internationale. LLM / radio Métropole Haïti

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